le trou, the hole
cette semaine monsieur Ollivier, le maçon est venu percer un mur porteur,réparer une faille du mur, couler une dalle et poser les fenêtres.
This week mister Ollivier the mason came to brake a load bearing wall, repair a rift, pour a slab, and fix new windows.
Mister Ollivier is a very little man with a very big brittany accent,he is the only one who gave me a price a came to work.
Because of him we shall have nice windows for feew money because these times my purse is like may wall with a hole.
He is a nice man, his wife is from Senegal may be I will order nice africans cottons to sell them her in Concarneau
Monsieur Ollivier est un tout petit homme avec un accent breton à couper au couteau. Après avoir fait défiler une demie douzaine de maçons qui m'ont tout promis un devis sans jamais me l'envoyer, au désepoir j'ai fini par le contacter, le fait qu'il habite au croisement de la rue Camille Claudel et de l'impasse Colette ne me paraissait pas de très bon augure pour ma santé mentale et mes talents d'auteur mais bon, je me suis trompée je pense, parcequ'il a tres bien travaillé et que je n'en suis pas pour autant devenue folle ou pétrifiée devant la page blanche.
Grâce à lui nous auront de belles fenêtres standart au mieu de sur mesure ce qui est plus confortable pour mon porte monaie dont le contenu est assez en accord avec le titre de la rubrique d'aujourdhui.
Les pierres on été transportées dans la petite cour au rez de chaussée elle serviront à construire un four.
Le bac
Tous les matins je prends le bac avec mon vélo, très gentiment le conducteur du bac m'accueille, il traverse, du quartier du Passage à la Ville Close, franchissant ainsi l'entrée du port, il ne me reste plus qu'à traverser dare dare l'allée centale pavée bordée de magasins de chocolats et bonbons, de marchands de sabots en cuir et fanfreluches, ma bicyclette saute sur le pavé luisant, le nez au vent je hume la bruine en me disant "c'est mieux que le métro.
j'ai été chez Lapeyre à Lorient avec ma pétrolette bleue. A Lorient comme à Quimper des kilometres de rocades vous mènent aux temples de consommation que sont devenues les zones industrielles. Tout est concentré derrière le comptoir, d'abord il faut payer: quatre secrétaires vous tendent des factures en trois ou quatre exemplaires à l'allure d'isolant mince multi couches, tandis que dans les entrepots immenses les magasiniers auprès desquels il faut courrir , slaloment entre lespoutres 12/25 et les plaques de stérodur, juchés sur des petits tracteurs à plateaux .C'est un drôle de monde....
A